Une efficacité liée à une évaluation permanente

En plus des cours, travaux pratiques et TIPE, l’une des forces des CPGE est la permanence de l’évaluation et l’accompagnement des élèves dans leur progression. Cette efficacité tient à quatre caractéristiques :

Pour chacune des 3 matières scientifiques les élèves font un devoir surveillé (DS) toutes les 3 semaines en alternance. En plus des DS, l’entraînement est aussi réalisé grâce à des devoirs faits à la maison.

Les Khôlles constituent l’un des outils les plus efficaces des CPGE : ce sont des interrogations orales. Elles sont destinées à préparer les épreuves orales des concours mais leur importance dans le cursus dépasse de loin ce seul cadre : interrogés tous les 15 jours dans chacune des matières principales, les élèves sont ainsi amenés à travailler très régulièrement.

Les khôlles sont un outil d’évaluation des capacités des élèves, de l’efficacité de leur travail mais elles permettent aussi de remettre au point les notions mal comprises, voire d’aller plus loin dans une dynamique de cours particulier.

Pour les 3 matières scientifiques, les enseignants réalisent entre les cours et les khôlles l’ensemble de leur service auprès de la classe dont ils ont la charge.

Cette caractéristique permet d’entretenir un lien très fort entre les enseignants et leur classe qui s’apparente parfois au « coaching  » rencontré dans les équipes sportives.

Contrairement à une réputation qui perdure injustement, la plupart des CPGE sont actuellement caractérisées par une attitude très  positive des enseignants vis-à-vis de la progression de leurs élèves. La sélection s’effectue à l’inscription dans les classes puis  au moment des concours mais pas dans les classes elle-mêmes.

Là aussi, contrairement à ce que beaucoup imaginent, les ambiances de classe sont en général très bonnes. Loin d’une concurrence exacerbée au sein même de la classe, les élèves se comportent le plus souvent comme dans une équipe et « on se tient les coudes » pour réussir.